
Document absolument remarquable parce qu’il prend aussi, au détour des mots, des airs de vade mecum du chef d’orchestre, de règlement intérieur pour les musiciens et de « convention collective » de l’orchestre, convention collective qui est une expression que j’emprunte à Marcel Marnat.
On demande ainsi au jeune Haydn de se conduire avec douceur, bienveillance et modestie envers les musiciens qu’il dirige. On lui impose de donner l’exemple et de régler les incidents et les disputes qui s’élèveront entre les musiciens. (Là, on sourit et on se dit que les problèmes d’ambiance dans les orchestres, ce n’est donc pas nouveau).
Mais reprenons notre sérieux. Car chose tout à fait notable pour l’époque, une copie du contrat signée entre le Prince et Haydn sera communiquée aux musiciens. Voilà donc que chacun est informé, dans la plus grande transparence.
Transparence…