Photographier un concert est un métier. Un métier dans le métier que Didier PERON pratique depuis de nombreuses années. Voir sans être vu, regarder sans embarrasser, entrer dans l’intime sans être intrusif… Quand le photographe artiste porte son objectif sur le concert puis sur le musicien, la musique, pourtant faite pour s’évanouir aussitôt née, prend alors formes et visages.

Comment le photographe donne-t-il donc au concert tous ses visages ? Nous avons choisi de partager avec vous un ensemble de photographies prises lors d’un seul et même concert par Didier PERON. Autant de clichés, autant d’instants et de regards pour atteindre un objectif de justesse et d’équilibre.
Ce concert, c’était celui du 25 janvier 2019. Les musiciens classiques de l’Ensemble Gang Flow jouent au Musée La Piscine de Roubaix un programme historique joué en 1911 lors du banquet inaugural de l’Hôtel de Ville et de l’Exposition Universelle.
De l’Ensemble à l’Intime
Un concert c’est à la fois une histoire de groupes (les musiciens sur scène, les spectateurs) et une histoire de personnalités individuelles (le musicien sur scène et le spectateur). Pour rendre compte de ces univers dissociés mais complémentaires, les clichés vont de l’Ensemble à l’Intime.
Premier cliché, la salle de concert : Le Grand Bassin du musée, salle emblématique, emplie ce jour-là de spectateurs silencieux et concentrés.

Sur scène, les musiciens sont tout à la musique. Tout autre est le regard que leur prête le photographe.
Parfois aussi, le photographe joue avec les conventions. L’effet est saisissant.

A la recherche de la ligne : le pupitre à l’honneur
La recherche de la ligne fait aussi partie des outils du photographe de concert. En voici quelques exemples très réussis, surtout quand il s’agit de mettre en valeur le travail d’équipe des pupitres.
Le travail de chaque ensemble d’un orchestre est essentiel (on parle des pupitres). Le photographe l’a aussi très bien compris… Ici les cordes.

L’art de la couleur
Nous n’avons pas encore évoqué la lumière et la couleur, pinceaux essentiels à l’art du photographe en concert. Passage ici entre le pastel et le noir et blanc.
Allégorie du mouvement
Parfois, un seul geste, happé en une fraction de seconde, suffit à rendre la passion évidente.
L’unité et la symbiose
L’unité des musiciens entre eux, le lien entre l’orchestre et son public. Quand le photographe réussit la symbiose.


L’ensemble Gang Flow remercie chaleureusement son photographe Didier PERON pour ce reportage au Musée La Piscine. La photographie de concert est un métier d’art au service des artistes de la musique. Bravo !
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