Philippe Maillard, la production en toute indépendance

Philippe Maillard

Philippe Maillard a mené une carrière dans la presse financière avant de céder à l’appel des arts. Il a alors questionné sa capacité à créer une entreprise dont l’objet serait de servir les intérêts des artistes tout en visant l’indispensable équilibre économique. Sa société de production, née en 1990, organise aujourd’hui toujours davantage de concerts, au coeur de Paris. La salle Gaveau, le Théâtre du Palais Royal, le Théâtre Grévin, la salle Cortot mais aussi certaines églises parisiennes (Saint-Roch) abritent ainsi musique baroque ou classique interprétées par des artistes choisis et promus au coup de coeur, à l’intuition profonde et personnelle de leur talent.

Producteur enthousiaste, Philippe Maillard créée en 2002 son agence artistique, Les Concerts Parisiens. Philippe Jaroussky signe le premier chez cet homme dont on dit que la fidélité est sa plus belle qualité. Aujourd’hui, l’agence compte une trentaine d’artistes et ensembles. Philippe Jaroussky est toujours là… N’oublions pas le Label La Musica, créé 2014 ou encore la reprise de la revue Cadences. Le mélomane qu’il est devenu dès l’âge de douze ans est un personnage important du tissu économique musical parisien et national.

Dans un entretien qu’il a accordé à Gang Flow, il évoque son activité et la relation qu’il entretient avec les artistes. Lui le chef d’entreprise…

Entretien avec Philippe Maillard : producteur, agent, dirigeant du label La Musica et de la revue Cadences

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Les dernières parutions du Label La Musica

Extrait : « On pourrait penser qu’il n’est pas sérieux mêler ainsi Bach et Piazzolla. C’est mettre de côté la formation musicale d’un Piazzolla auprès de la grande pédagogue Nadia Boulanger. C’est oublier plus encore la fascination du jeune argentin pour la musique de Bach. Evoquant le Nouveau Tango, l’auteur passionnant du livret qui accompagne le disque est précis. « On peut faire remonter notamment l’inspiration baroque de ce « jeune tango » au modèle de Bach (mais il ne s’y limite pas) : ce Johann Sebastian Bach que le petit Astor entendait depuis sa fenêtre du West Side et dont il allait approfondir les techniques, déjà à Paris, avec Nadia Boulanger. Un Bach qui venait d’être redécouvert et monumentalité au fur et à mesure que s’ouvrait la voie révolutionnaire de l’interprétation historique. »

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