Tout ce qui est beau, un roman de Matthieu Mégevand publié chez Flammarion.
Un roman au coeur duquel Mozart est un créateur attachant et profondément humain. Un roman personnel, écrit comme un instantané de l’âme du compositeur. Une très belle réussite littéraire aussi. Unique et savoureuse oeuvre d’un jeune écrivain qui ose, en toute délicatesse, « travailler » le personnage Mozart.
« Vous savez bien que je ne cherche rien d’autre, dit-il enfin. Ma musique, des boutons, un habit… c’est la même chose… tout ce qui est bon, véritable et beau… le reste… rien. »
Tout ce qui est beau : Entretien avec Matthieu Mégevand
« Il faut dire que, par dessus-tout, ce que Mozart apprécie, c’est d’être écouté. Non pas entendu de loin par une foule ornée, ceux qui payent, qui ordonnent – un, deux seulement, peu importe – qui apprivoisent, saisissent son langage et s’en émeuvent.
Alors, sentant bien qu’il y a là, enfin, un public pour le comprendre, Mozart joue : envoûté, il s’agite, s’enflamme, son corps sursaute, sa tête brinquebale, son buste bascule, c’est comme un volcan qui se réveillerait ; mais c’est une éruption de joie qu’il s’agit, d’un formidable éclaboussement de bonheur, celui de savoir – à l’attention des auditeurs, à leur silence – que toute cette lave qui bout dans ses tréfonds ne faillit pas en vain, et qu’il n’est pas seul à se sentir consommé. » (Tout ce qui est beau, Matthieu Mégevand, Editions Flammarion).
Matthieu Mégevand
Matthieu Mégevand est éditeur et écrivain. En 2018, il publie chez Flammarion le premier volet d’une trilogie qui explore le processus de création, La bonne vie, consacré au poète Roger-Gilbert Lecompte. Viennent ensuite Lautrec (Flammarion, 2019), qui reçoit le prix Grands Destins du Parisien, puis Tout ce qui est beau.