L’agenda des concerts de Gang Flow propose une sélection de concerts. Il invite aussi à découvrir le travail d’un artiste, musicien ou pas. Cette semaine, l’atelier Matéo Crémades est à l’honneur.

Renaissance d’un savoir-faire ancien : la sculpture sur parchemin
Unique en France, l’Atelier Matéo Crémades est spécialisé dans la reproduction de rosaces en parchemin, copiées sur des instruments anciens tels que le luth, la guitare baroque, le cistre ou encore le clavecin. Parallèlement, Matéo Crémades détourne le matériau et la technique de la sculpture sur parchemin pour l’utiliser dans la création de tableaux ou dans l’élaboration d’une collection de bijoux en parchemin et bois précieux inspirée de son travail sur les rosaces et ornements baroques.
Un artiste soutenu par la Fondation Banque Populaire.
Concerts Piano **** avec Sunwook Kim au Théâtre des Champs-Elysées
Le dimanche 13 mars 2022 à 20h au Théâtre des Champs-Elysées
Récital de Sunwook Kim (piano)
Sunwook Kim a acquis une renommée internationale lorsqu’il a remporté́ le prestigieux concours international de piano de Leeds en 2006, à l’âge de 18 ans seulement, devenant ainsi le plus jeune lauréat du concours depuis 40 ans, ainsi que le premier lauréat asiatique.

Au programme : Beethoven, sonates Opus 109, 110 et 111
Le samedi 19 mars 2022 à 20h au Théâtre des Champs-Elysées
Avec Sunwook Kim (piano), Clara-Jumi Kang (violon) et Edgar Moreau (violoncelle)
Un trio enthousiaste pour illuminer de leur talent les poignants Trio op. 50 « A la mémoire d’un grand artiste » de Tchaïkovski et l’opus 67 de Chostakovitch.
Malgré l’indéniable beauté des deux trios au programme, un parfum de douleur nimbera la soirée. Par sa dédicace « A la mémoire d’une grand artiste », Tchaïkovski dans son opus 50 fait allusion au pianiste Nikolaï Rubinstein, grand ami du compositeur décédé depuis peu. C’est une page d’une exigence inouïe en particulier pour la partie piano, baignée d’un bout à l’autre de la partition d’un lyrisme mélancolique de toute beauté. Il est aussi question de douleur et de deuil avec l’œuvre de Chostakovitch, datant de 1944, et dédiée à la mémoire de son ami Ivan Sollertinski, directeur de la Philharmonie de Leningrad et aux morts du camp d’extermination de Dajdanek en Pologne, alors récemment découvert par les Russes. L’œuvre est parcourue d’une tension puissamment obsessionnelle dans la répétition des thèmes, comme une sorte de longue lamentation de douleur.

Au programme : Tchaïkovski, Trio pour piano op. 50 « A la mémoire d’un grand artiste »
Chostakovitch, Trio n° 2 op. 67
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