Stéphanie d’Oustrac dans la Périchole d’Offenbach

La mezzo-soprano évoque au micro de Frédéric Hutman pour Ondes Sensibles la production très attendue de la Périchole d’Offenbach à l’Opéra-Comique.

Stéphanie d'Oustrac

Stéphanie d’Oustrac interprétera le rôle titre au sein d’une époustouflante distribution placée sour la direction de Julien Leroy. Valérie Lesort, à laquelle on doit notamment tout récemment de merveilleux Voyages de Gulliver, co-réalisés avec Christian Hecq, mettra en scène cet opéra-bouffe, une des dernières grandes oeuvres du compositeur.

Stéphanie d’Oustrac parle de la joie d’interpréter cette si subtile musique, et du personnage de la Pérchole, issu comme Carmen d’une nouvelle de Mérimée. Et comme pour Carmen, les librettistes ne sont autres que Meilhac et Halévy.

Au cours de cet entretien il sera également question de Poulenc, de la Voix Humaine et de la Dame de Monte Carlo, ainsi que de Teresa Berganza, qui fut une grande Périchole, et pour Stéphanie d’Oustrac le déclic de sa carrière.

Du 15 au 25 mai 2022. Opéra Comique.

Stéphanie d’Oustrac au micro des Ondes Sensibles

Pour écouter l’entretien, cliquer sur le lecteur ci-dessous.

La Périchole d’Offenbach

À la fin du XVIIIe siècle, le Pérou, conquête de l’Espagne, est dirigé par un vice-roi sans scrupule, entouré d’une cour complaisante. La Périchole, belle chanteuse de rue, va-t-elle se laisser corrompre par le monarque pour manger à sa faim ? Saura-t-elle regagner l’estime de son amoureux ? Parviendront-ils à s’échapper de leur prison dorée ?

Les courtisanes fascinent le siècle romantique. Offenbach choisit la sienne dans une pièce de Mérimée qui l’empruntait à l’histoire récente du Pérou. La charge politique tourne à la parodie, tandis que le rôle-titre dresse un remarquable portrait de femme, tout en affirmant l’inaliénable liberté de l’art. En 1868, cette comédie douce-amère avait d’abord déçu les amateurs d’opéra bouffe. Mais la fameuse Hortense Schneider imposa la seconde version en 1875. (c) Opéra Comique